etik
La grande difficulté actuelle provient essentiellement de la
communication qui est toujours insuffisante pour exprimer ce qui est
vraiment élaboré dans le tréfond de la conscience.
C'est pourquoi les groupuscules se radicalisent, qu'ils soient religieux,
politiques ou même familiaux, culturels, ou consensuels.
C'est dans ces cadres de plus en plus limités que les gens peuvent
avoir une chance de se comprendre, et d'etre compris.
Je crois que dans le futur le dialogue sera fuit comme source d'arnaque.
Que la vérité devra s'imposer d'elle même et que
les espris vont se figer jusqu'à cette apparition.
Il suffit de voir à quelle vitesse les relations humaines débouchent
sur des conflits.
Le dialogue ou discours, est un codage destiné à faire
renaitre dans l'esprit de l'interlocuteur l'idée qui est portée.
La principale activité des humains est de chercher inconsciemment
ce qu'ils sont eux-mêmes, et pour se faire ils tournent tels des
abeilles autour de concepts qui leur paraissent nevralgiques et tout
à la fois irrésolus et indescriptibles.
C'est là qu'on voit comme la partie intellectuelle est importante
car avec sa structuration le cerveau est capable de mieux traiter l'information
qu'il combine, et de rationaliser les idées dans le sens de ce
qui les a fait naître, sans aucune pollution psychologique destinée
à faire se refléter ses propres défauts qui demandent
à être acceptés.
A la fois l'entraînement cérébral permet de faire
se croiser une plus grande quantité de concordances dans une
réflexion, ce qui permet ensuite un meilleur choix de ces concordances,
et à la fois c'est ainsi que s'exprime avec la plus grande justice
la Liberté, en ce double-sens que la Liberté permet d'innover,
et aussi de se défaire des idées mal et pré - conçues
même si on y tient.
Ce n'est qu'en fouillant à l'intérieur de soi qu'on obtient
toutes les réponses aux questions que ce même cerveau peut
produire. Et c'est amplement suffisant à ceci près qu'atteindre
la perfection seul est triste, que cette perfection ou compréhension
globale n'a de sens que si elle est partagée ;
mais déjà il serait trop tard et la barrière de
language ne ferait que s'accentuer.
alors les Hommes de cette terre continuent à ne pas vouloir lever
les yeux en l'air, au risque de se trouver coincés, isolés.
Et dans le même temps ils prônent l'indépendance
et du coup ils s'enferment.
Car sur quoi pouvons-nous nous entendre si les mots n'ont pas le même
sens ici et là-bas.
Si rien que le fait de parler en dit déjà plus long que
ce qui est dit.
Eh pourtant c'est si simple, si on ne parle que de concepts.
Le point de vue historique sur une situation permet toujours de résumer
ces activités en terme de concepts, en synopsis synthétiques
qui à eux seuls donnent une meilleure idée de l'ambiance
générale que si on avait tout vécu en détail.
le temps apporte toujours les explications, car pendant ce temps qui
passe on peut réflechir tranquillement.
Aujourd'hui on se demande quels genres de naïfs étaient
ceux qui ont laissé monter au pouvoir un hitler alors qu'il avait
tout d'un homosexuel refoulé et d'un enfant rejetté par
le groupe, assez intelligent pour avoir développé des
défenses réthoriques séduisantes pour l'égo
sans défense de ses frères ignorants qu'il a pu abuser
dans le seul but de 1 : stimuler par le limbique les hormones males
déficientes (colères), 2 : de se chercher, tout en 3 :
déplaçant cette haine de soi vers un ennemi exterieur.
La question est délicate, c'est une question d'ethique de l'histoire,
peut-on dire que dans un sens ça a eu du bon si les hommes après
ça on réalisé d'un commun bloc que la haine raciale
était sûrement une grosse connerie ? C'est à dire
que d'un point de vue qui utilise l'exemple pour faire la preuve, en
visant une cible comme étant l'ennemi sans raison apparente mais
avec des raisons sous-jacentes et non-dites,
on est passé à un point de vue plus global, qui ne tient
pas compte de ce qui était sous-jacent (la différence)
et qui met en avant la haine raciale, c'est à dire les Raisons
qui ont, tout au début, initié le cauchemard qui a été
vécu.
Il s'agit là d'un retournement exemplaire pour comprendre la
suite. Le retournement est holistique, c'est à dire qu'il s'attaque
au cadre qui englobe la proposition initiale, les concepts qu'on ignore
à ce moment-là. On peut dire monter d'un cran. Et en même
temps, le retournement révèle ce qui avant était
masqué (la peur de la différence), et utilise contre elle
la haine raciale, qui à l'époque de hitler était
comprise comme une logique eugénique (des nouvelles générations
"propres") et qui, "après coup" est comprise
comme une décompensation de la psychologie qui cherche à
utiliser des voies de secours pour exprimer un désarroi intérieur.
C'est à dire que le terroriste est consécutivement impressionnant,
influent, puis montré du doigt et enfin prit en pitié.
Alors, était-ce une bonne chose finalement ?
Il est clair qu'on ne peut pas dire que la guerre et les meurtres imbibés
de conviction et d'acharnement sont une bonne chose, ni ce qui a fait
naître un tel comportement déviant de ce que devrait être
un "Humain".
On peut dire par contre que l'esprit humain tend toujours à extraire
les solutions positives des mauvaises expériences, de façon
à les rendre impossible de se reproduire.
On peut se demander alors le plus honnêtement du monde : peut-on
extraire des precepts aussi positifs sans pour autant passer par la
guerre ?
Tous les hommes se le demandent intérieurement, et ont très
peur que, si la guerre a toujours existé, alors elle existera
toujours sans doute pour les raisons de ce qu'elle nous apporte, à
la fin.
Mais cette ignorance revient à la façon dont fonctionne
le cerveau et à la capacité de chacun à admettre
ses propres erreurs, failles, ou incompétences.
Car il faut bien se mettre dans la tête que tout le malheur humain
provient, d'une maniere ou d'une autre, de ce qui n'a pas été
résolu, de ce qui est craint, du refus de voir, c'est à
dire plus globalement du cerveau humain qui fonctionne mal ; bien plus
que de l'"extérieur".
Il est facilement identifiable que des gens qui refusent de se parler
ont beaucoup à se dire dans le fond.
De même qu'il sera facilement compréhensible qu'il existe
de bien meilleures voies pour accéder à de grandes vérités
qui ne condamnent pas le monde à sa propre perte, à partir
du moment où un travail est fait ensemble, un travail honnête
de validation progressive des tenants et des aboutissants, dont la conclusion
est souvent tellement logique qu'on a peine à croire de ne pas
l'avoir vue avant.
Car bien souvent les grandes découvertes ne font que de dire
ce qu'on sait déjà ; en fait : de les exprimer.
C'est là qu'on se rend compte peu à peu comment ça
fonctionne, le "écoute ton coeur", quel est son discours,
comment il s'exprime et quelles genres de choses il te susurre à
l'oreille, afin que tu ne puisses pas confondre cette voix avec d'autres
qui proviennent du néant, de la peur et de l'incompréhension,
et qui se font un plaisir de s'engouffrer ici car elles aussi elles
veulent exister.
Il faut simplement leur dire que ce qui a fait naitre est acquit, que
la continuité va amener des changements et des transformations,
et qu'il va falloir les accepter, et même mieux : en faire partie.
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