evolution
Ce sont tout de même la télévision, les médias
les journaux etc... qui ont répandu la capcité du language
à travers les populations. Si bien que, si peu diplomés
que soit la majorité, elle a tout le loisir de construire peu
à peu une languistique et donc une réelle capacité
à distinguer la réthorique, de l'affabulation, ou de la
projection psychologique de l'orateur dans ce qu'il dit.
En d'autre termes plus de gens se posent plus de questions, et pas
des moindres si par exemple on demande quel rapport il y a entre l'accroissement
économique et l'évolution des niveaux de vies, on entend
bien comparer deux évolutions dépendantes et non en présenter
une comme magique pour l'autre.
Pourtant meme dans les comportements on remarque cette meme tendance
au mensonge obligé, pour par exemple definir le sourire du commercial
ou de quiconque veut reussir dans la vie en faisant abstraction que
ceci est une obligation forcenée.
La premiere remarque qu'un humain ferait en arrivant ici s'il était
nouveau né et déjà emplit de conversation, serait
: "à quelle loi croyez vous que répond l'apparition
de la vie ?"
il n'y a pas à chercher bien loin cette loi, aussi confuse et
diffuse qu'elle paraisse, s'appelle l'Amour et normalement c'est à
peu près la notion qu'on devrait retrouver partout quoi qu'on
fasse et où qu'on aille.
quel besoin ou necessité peut il etre conseillé pour
supplanter cette premiere propriété ?
quelle idée avoir de vouloir faire autre chose que ce pour quoi
on est né ?
quel regard hagard dans les yeux de celui qui vit sa vie sans reelle
lumiere pour le guider
même l'arbre le dit haut et fort :"moi je ne suis pas là
pour trembler, mais pour frémir".
pour etre realiste on doit faire l'anthropologue et remettre dans sa
civilisation l'humain qui est observé.
il est évident que l'élan primordial est constructiviste
et bienheureux, et qu'ainsi le sourire se retrouve meme dans les pires
vies, meme dans les destins les plus malchanceux.
que meme en des circonstances d'intime trouble la politesse n'ira jamais
perturber un équilibre social si fragile et semble-t-il en pleine
naissance.
une civilisation ne peut etre considérée autrement que
comme l'organisme qu'il est. il possede des propriétés
et des fonctionnements, et de la meme sorte qu'une idée doit
se modeler, notre société doit savoir etre modelée.
Et au retour on apprend sur nous même qu'evidemment il en est
de meme et que très souvent par le passé déjà
on a eu a admettre s'etre trompé, sans pour autant remettre en
cause toute la nécessité de la vie.
On regarde ce qu'il faudrait opérer et dans le meme temps on
opere sur soit les modifications qui vont permettre cette opération.
Ecoutez comme l'anathème est valable si on se demande comment
peut apparaitre l'amour si il doit etre préalablement présent
pour créer sa resonnance ?
Et pourtant il apparait !
Certains objectifs idylliques de la société engendreraient
d'autres auxquels on aura à peine pensé
on ne peut sousestimer le pouvoir de nos reves ni surestimer le faussé
qu'il y a entre eux et la réalité.
L'humain est un maillon qui relie les idées et l'activité,
il observe les effets de son action, donc de son EST, et continue de
modeler.
il n'y aura pas beaucoup de changements si tout allait bien seulement
les inconvenients disparaitraient et il aura fallu convaincre les plus
recalcitrants
il faudra toujours se rappeler que changer est l'activité primordiale
de toute chose, et qu'en tout temps le changement a requit un effort
sur soi.
mais au fur et a mesure que la technique avance les mecaniques se complexifient
et les resolutions sont de plus en plus echelonnées vers le figé.
dans un systeme tel que celui de notre société occidental
il est inéficace d'esperer une quelconque gratuité à
cause des mentalités, qui semble etre coordonnées sur
une époque où cela n'était pas possible.
mais alors comment envisager un systeme vivant et gratuit ?
d'autres se sont posés la question et il en est advenu que le
systeme se complexifie de lui meme lorsqu'il prend vie. Il en va de
meme avec un simple dessin si on s'applique bien on obtient des traits
qu'on a pas voulu dessiner
il faut donc voir si la société a des failles ou des
defauts comme une mécanique dont aucun artisan ne peut etre satisfait.
j'ai bien voulu essayé mais un seul n'y suffit pas il faut que
la volonté l'idée et l'envie apparaisse de part et d'autre
pour que jointes elles constituent le préalable nécessaire
à la suite de cette nouvelle entreprise.
il est bien heureux dans notre cité de devenir politicien aux
yeux de la famille et des amis ça fait bien et meme que ça
va plus loin car l'histoire du coin de l'oeil garde un oeil sur le témoignage
de son oeuvre sur cette terre.
l'humain ne cesse de jouir de ce qui le fait exister mais en oublie
parfois la fonction premiere du travail a accomplir, qui ne consiste
pas seulement à répondre aux exigences souhaitées
(souvent avec maladresse), mais aussi à appliquer la progression
à soi afin qu'elle soit.
lors de toute resolution d'un probleme on jugera soulageant de trouver
une solution rapidement si ça fait longtemps qu'on la cherche.
par contre on pourrait juger humiliant que cette solution ait été
négligée dès le début de l'analyse ce qui
invalide une gande partie du travail fournit.
mais à la fois on doit savoir que toute cette activité
humaine ne laisse pas grand chose d'inutile derrière soi, à
part la matiere qui s'évapore les conceptions et les idées,
celle là meme qu'on injecte dans la réalité, sont
d'autant nourries par les principes acquis, comme les traits non voulus,
du temps passé.
alors bien sur il ne faut pas croire tout ce qui est raconté
seulement se demander le processus qui a fait arriver à dire
ça. puisque tous les cerveaux sont les memes que celui du dico,
que seuls changent des parametres incontrolables de l'environnement
et de l'esprit il serait pretentieux de croire savoir discerner l'origine
des differences en s'arretant qu'à une observation livrée
par l'apparence.
bien malheureux est celui qui ignore son malheur d'ignorer les informations
qui relativisent sa position.
et pourtant nombreux sont ceux qui pour le moindre indice se trouvent
aisements confortés dans leur position. on ne sait jamais vraiment
ce qu'il y a au fond... jean claude vandamme ferait la meme comparaison
en arguant que le "n°2 le retour" est toujours moins bien
que le n°1 du film originel.
c'est pas tant qu'il créa la sensation et que betement on croit
avoir trouvé la bonne formule, que finalement on ignore suberbement
ce qui en a fait la magie et secondement on trace des techniques de
reproduction qui font abstraction de l'élan primordial.
c'est comme si à force d'essayer peu à peu on se rendait
compte de ce qui n'allait pas, et ce depuis le début. c'est comme
ces conversations obsédées ou ces comportements dérangés
qui n'ont pour seul but de signaler précisement l'origine du
probleme afin que l'interlocuteur ait la bonté à la fois
d'etre honnete sincere intelligent et poli, ce qui est incompatible
en ces circonstances
à moins que ce ne soient que des apparences
l'humain désespere de ne voir la vérité alors qu'elle
est à ses pieds et ses yeux baillonnés.
bien sûr qu'il ira au paradis puisqu'il a fait de son mieux pour
éviter d'avoir à résoudre après les problemes
les plus lourds à résoudre ici bas.
peut etre que cette quete ou cette manie d'avoir toujours une quete
peut se fondre dans le substrat de l'être afin de modeler non
pas son pouvoir d'action (puisque le pouvoir est justement de pouvoir
agir librement) mais l'amour de son action.
l'amour ira necessairement se referer à la vérité
qui devra avoir été élevée depuis la liberté
et portée par l'amour et l'énergie. si bien qu'à
moins d'avoir des hallucinations on peut se fier à son coeur
en priorité pour guider son action.
parfois la raison ne tarde pas à montrer comment vacille la vérité
de son point de vue sinusoidal par rapport à la réalité.
si peu de temps avant la frayeur aurait incité à un autre
choix le temps d'après les raisons apparaissent comme des outils
nouveaux, beaux, bien qu'on ne sait exactement quoi en faire.
on se retrouve vite dans la position initiale où tout est à
faire.
et à la fois on profite indubitablement de ce qui a été
fait car c'est l'essence de la construction, de l'organisation et de
l'évolution.
si notre civilisation est abusée par le language, elle apprend
d'autant mieux à s'en défaire et à finalement devoir
reconstruire elle meme la logique de ce qui fait dire ce qui a été
dit.
j'aimerais beaucoup que les gens de ce monde
ce n'est pas toujours facile à demander de ne pas reagir trop
précipitamment alors que l'élan de la reflexion s'aimante
toujours du coté de l'anticipation.
il faut savoir estimer la porté de la reflexion pour avoir une
idée de celle de son efficacité
mais est il sage de confier à l'observation de l'efficacité
l'estime de ce qu'à dû être la reflexion ?
si les propositions ne font pas la meme taille, elles coagulent en contradictions
apparentes, dont on ne se defait qu'avec l'agrandissement du cadre d'observation
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